Les eaux usées des laboratoires contiennent souvent des produits chimiques qui affectent l’acidité de l’eau. Afin de prévenir les dommages environnementaux et de ne pas perturber le fonctionnement des réseaux d’égouts et des stations d’épuration, les eaux usées doivent répondre à certaines normes de rejet avant de pouvoir être déversées dans les égouts publics ou dans les eaux de surface.
L’un des paramètres les plus importants est la valeur du pH de l’eau. Cette valeur doit se situer dans une gamme neutre, entre 6,5 et 9. Une eau qui se situe en dehors de ces limites – trop acide ou trop basique – peut être nocive pour les canalisations, les infrastructures et, surtout, l’environnement aquatique.
Régulation automatique du pH
Pour répondre à ces exigences, une installation de neutralisation est souvent utilisée. Cette installation mesure en permanence la valeur du pH des eaux usées entrantes à l’aide d’une sonde pH. En fonction de la valeur mesurée, un système de dosage automatisé se charge d’injecter un acide (si le pH est trop élevé) ou une base (si le pH est trop bas) jusqu’à ce que l’eau se situe dans la plage de neutralité autorisée. Selon l’application, différents réactifs peuvent être utilisés.
La neutralisation a lieu dans un réservoir, dans lequel les eaux usées et les produits chimiques ajoutés sont correctement mélangés. Cette réaction contrôlée garantit un effluent stable dont le pH se situe dans les limites souhaitées.
Applications dans différents secteurs
Les installations de neutralisation sont utilisées dans divers secteurs tels que:
- Industrie chimique et pharmaceutique
- Traitement des métaux et des surfaces
- Secteur de l’alimentation et des boissons
- Laboratoires et centres de recherche
Dans le cadre de ces projets, les eaux usées provenant des laboratoires du Centre provincial de recherche environnementale de Gand et de l’Institut provincial d’hygiène d’Anvers (PIH) ont été neutralisées. TASK a mis en place des installations très compactes et faciles à entretenir.

